Cours d’histoire au secondaire. Temps perdu

Article d'Antoine Robitaille, Le Devoir, 18 mai 2016.

La réforme du cours d’histoire devra encore attendre. Dans le domaine névralgique de l’éducation, il s’agit d’une autre des nombreuses volte-face du gouvernement Couillard, confirmée par le ministre Sébastien Proulx, dont les justifications n’ont rien de clair.

Tout a commencé par un article d’un média anglophone qui révélait que le ministre Proulx mettait un frein à la réforme de l’histoire au secondaire. Celle-ci, « selon ses critiques » cités dans le texte, « faisait fi des minorités » et reposait sur une « idéologie nationaliste stricte ». Le ministre souhaitait, expliquait-on dans l’article, arrêter ce processus lancé par l’éphémère gouvernement du Parti québécois. Il refusait d’endosser cette réforme (pourtant acceptée par ses prédécesseurs Bolduc et Blais !). Les lobbys comme le Quebec Community Groups Network s’en réjouissaient. Ouf, grâce à ce coup d’arrêt, on échappait à un cours véhiculant entre autres des présentations « stéréotypés » des « minorités ». À lire l’article, les cours d’histoire en 3e et 4e secondaire et allaient bientôt se transformer en un épouvantable travail d’endoctrinement à tendance xénophobe…

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